Dire que j'aimerais tant concocter de beaux livres avec de belles étiquettes et les aligner en rangs d'oignons sur l'étagère, bien calés entre les bocaux de marmelade de quetsches et les pêches au naturel.

Même s'il n'y a personne pour les lire, parfaitement. (Ch. 15, p.174-175)



Je suis écrivainte. Voilà ce que je suis.

Pas écrivain tant que je n'ai pas de lecteurs, et je n'en aurai peut-être jamais. Pas écrivaine, non, je suis trop vieille pour adopter ce mot étrange… !

Ecrivainte. À Thiers ou à Faugères, c'est ainsi qu'on appelait la petite fille qui aimait bien écrire, celle qui avait été première en rédaction au Certificat, par exemple : « elle fera écrivainte ! » ou bien la vieille demoiselle qui envoyait de belles lettres à ses amies de pension : « une vraie écrivainte, celle-là ! » Et puis, au lieu de rimer avec vaine, comme écrivaine, écrivainte rime avec sainte et je pense que j'en mérite bien l'auréole quand j'écris ou tape pendant des heures avant de tout jeter piteusement à la corbeille, comme je l'ai fait hier. (Ch. 6, p.55)


samedi 5 septembre 2009

Du nouveau sur les ondes

Trois mois déjà que j'écrivais ici-même "à bientôt".

Mais la vie qui n'est, dieu merci, pas que blogueuse avait entraîné l'écrivainte sur d'autres chemins. Voici donc le petit livre rouge de retour pour de nouvelles aventures !


Cette fois, à la plume de souris, accessoire indispensable et bien connu du métier, j'ai ajouté le micro. Et voilà : merveille de la technique, le blog est devenu parlant !


J'ai choisi de lire quelques passages, un peu au hasard, sans trop d'idées préconçues. À vous de flâner parmi eux au gré de vos curiosités, juste pour voir un peu, en vous guidant si vous le désirez sur les quelques mots qui servent d'entrée aux enregistrements.




  Cliquez sur le triangle pour déclencher le son, sur le carré pour l'arrêter.

Les lectures


Pour le jeu du temps, de la mémoire et de l'oubli :


Il neige sur la forêt de Russy. Superpositions.


L'écrivainte et ses créatures.


Pour quelques impressions, quelques sensations, quelques images :

Lire !




En Auvergne. Le plus beau paysage du monde !




Thiers dans les années 50.



Le jardin d'ici. Les trois pivoines.



Le jardin d'ici. Délices et esclavage.



Pour entrevoir des personnages :

Angélique.



Marianne et Faugères.



Angélique et Serge.



Lucette et André.



L'infâme Édith. Les secrets sont des tueurs.



Et puis, pour ne pas terminer là-dessus, comme un dessert léger repose d'un plat roboratif et un peu amer, je vous propose une chanson gaie : elle évoque mon jardin à moi et les petits êtres malicieux qui le hantent souvent. La voix, c'est celle de mon maître de toile et c'est lui qui a fait la musique.

Écoutez : Désordres...  plus connue chez nous sous le nom de Chanson des ballons !



Enfin, si vous le voulez bien, à bientôt maintenant du côté du petit livre rouge pour tourner les vraies pages... pas si silencieuses que ça elles non plus, comme vous le disait Marianne !

Ce samedi 5 septembre 2009, juste, juste au sud de la Loire.