Dire que j'aimerais tant concocter de beaux livres avec de belles étiquettes et les aligner en rangs d'oignons sur l'étagère, bien calés entre les bocaux de marmelade de quetsches et les pêches au naturel.

Même s'il n'y a personne pour les lire, parfaitement. (Ch. 15, p.174-175)



Je suis écrivainte. Voilà ce que je suis.

Pas écrivain tant que je n'ai pas de lecteurs, et je n'en aurai peut-être jamais. Pas écrivaine, non, je suis trop vieille pour adopter ce mot étrange… !

Ecrivainte. À Thiers ou à Faugères, c'est ainsi qu'on appelait la petite fille qui aimait bien écrire, celle qui avait été première en rédaction au Certificat, par exemple : « elle fera écrivainte ! » ou bien la vieille demoiselle qui envoyait de belles lettres à ses amies de pension : « une vraie écrivainte, celle-là ! » Et puis, au lieu de rimer avec vaine, comme écrivaine, écrivainte rime avec sainte et je pense que j'en mérite bien l'auréole quand j'écris ou tape pendant des heures avant de tout jeter piteusement à la corbeille, comme je l'ai fait hier. (Ch. 6, p.55)


mercredi 7 octobre 2009

L'Écrivainte a fait sa signature

Ouf !
Bien installée au beau milieu de la librairie (avec, à portée de main, le verre qui, m'a précisé le libraire, avait servi à abreuver Anna Gavalda et dans lequel j'ai osé tremper révérencieusement les lèvres), j'ai bien signé, en m'appliquant de tout mon cœur.
Comme je suis très bavarde, ça a fait durer, j'ai eu l'impression de voir beaucoup de monde et, en l'espace de ces précieuses 90 minutes, l'Écrivainte s'est presque sentie écrivain à part entière.
J'étais si bien que, comme des clients égarés me demandaient de les leur trouver, j'aurais pour un peu paraphé dans la foulée le chef-d'œuvre de Giscard (après tout, je suis auvergnate !) ou celui de Brigitte Bardot (après tout, moi aussi j'aime bien les animaux !) qui faisaient une concurrence particulièrement déloyale à mon beau petit livre rouge.
Bref je suis contente...

Il me reste à remercier tous ceux qui sont venus me soutenir.
Merci particulièrement à Violaine Lafon qui a consacré une très belle critique au livre sur R.C.F. 41 et que j'ai rencontrée avec beaucoup d'émotion.
Merci encore à Marie-Paule Poirier qui est venue faire des photos. L'article que vous voyez affiché est d'elle et comme l'Écrivainte ne peut s'empêcher de déguster encore et encore les louanges avec gourmandise, je vous le reproduis ci-dessous sans vergogne. Et puis peut-être vous donnera-t-il l'envie d'aller rencontrer Marianne, qui me ressemble parfois un peu, en effet, et Angélique, sa mère, mon héroïne.




Ce mercredi 8 octobre, juste, juste au sud de la Loire,

À bientôt.

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